Pour finir, il faut toujours garder à l’esprit que les silures aiment souvent se tenir suspendus entre deux eaux, et une pêche à vue au sondeur sera donc également moderne pour présenter le leurre à son niveau au cas où le cas se présenterait ( et non pas comme jean-charles sous ce paragraphe ! )
LES QUATRE SAISONS DU SILURE: Acte I, l’hiver…
Les moulinets eux, devrontêtre à la fois robustes, légers et assez gros pour contenir 150 à 200 mètres de tresse en 50 centièmes. Shimano dégage les spheros , que vous choisirez en taille 10000, qui demeurent remarquables pour la pêche du silure à la bouée. Chez okuma, vous regarderez du côté de la gamme salina en taille 65 ou 80 qui donne un frein très puissant. Les opus bull en taille 6000 de chez daïwa conviennent aussi à merveille. Vous l’aurez compris vous avez un un choix assez très large sur le marché, dans toutes les marques et pour tous les types de bourses .
Le silure vit dans les rivières au courant surtout lent et dans les très grandes profondeurs ( 5 à 10 m ), installé sur les fonds sableux et vaseux, aux emplacement les moins éclairés, voûtes de branchages retombants, pied des berges creuses, tous obstacles immergés. Mais, entre la tombée de la nuit et le petit jour, il est en mesure de remonter vers les emplacement moins profonds et même de se montrer à la surface. Il survit également dans les lacs, naturels ou artificiels.
L’hiver : pour piéger le silure en cette période où les jours sont les plus écourtés, il va falloir s’armer de motivation car cela va être la saison la plus dure, tant pour les trouver que pour s’ opposer dans certains cas la rudesse du froid et les intempéries. Sur une autre problématique mais dans la même famille, lire cette page. C’est en rivière ou en fleuve lorsqu’ils sont praticables que je jette mon dévolu, car c’est là que les populations sont les plus importantes. la 1ère étape est de rencontrer les concentrations de silure qui se forment deux fois tous les ans : une pour la fraie et une pour passer la saison froide. Les rivières et les fleuves abondent d’habitats hivernaux.
La pêche du silure à la bouée était une pratique très utilisée il y a des années en arrière, puis peu à peu abandonnée à la place de la pêche active en verticale. Malgré son régime d’alimentation omnivore, la part carnassière dans l’alimentation du silure est proportionnelle à sa taille. Les gros spécimens orientent généralement leur alimentation vers des poissons de couleur blanche de toutes tailles. Toutefois cette pratique reste très moderne, notamment sur les gros adversaires, moins méfiant face à cette présentation, contrairement la méfiance qu’ils développent lorsqu’il sont confrontés aux ondes des écho-sondeurs ou aux bruits répétés des clonks.
Silure record du monde, Top 20 des plus gros silures du monde !
Pêche du silure en période froide, sortez les leurres
Les autres cas de groupes de silures que j’ai ensuite rencontrés en hiver étaient surtout le fait de quelques individus mis en place dans une fosse très profonde, souvent plus de 15 m. Mais il faut spécifier que ces rassemblements ne sont que temporaires, et la fosse redevient vide quelques jours après. Dans ces cas là, un leurre souple de 10 à 12 cm présenté discrètement, significativement décollé, était le plus prenant.
Il y a pour le silure une cuiller constitué de deux ondulantes gréées l’une sur l’autre. Cette sorte de castagnette halieutique fait donc double stage : elle nage comme un poisson blessé et achemine chez vous au poisson un signal sonore destiné à réveiller son agressivité. Certains pêcheurs utilisent encore aujourd’hui un outil étrange, le clonk, sorte de boomerang rectiligne dont ils frappent la surface de l’eau à intervalles réguliers. Au début cela marchait surtout bien. Les silures sortaient de leur torpeur pour s’intéresser aux leurres des pêcheurs. Le tracas est que certains ont abusé du clonk et que le boucan d’enfer qu’il dégage ferait aujourd’hui plus fuir certains silures qu’il ne les attirerait. Cependant il est évidemment utilisez et toujours assez moderne .
Le fireball permet de présenter un vif très proprement, verticalement dès une embarcation. L’utilisation d’un échosondeur permet de détecter la présence des silures et ainsi de leur fournir un vif dans la bonne couche d’eau. Le clonk peut être employé, mais avec parcimonie, car à cette période de l’année les silures ont encore peu entendu ce bruit et plus la saison avance et plus vous devrez s’en passer sous peine d’avoir l’effet inverse à celui escompté .
Les beaux jours arrivent, la chaleur de l’eau accuentant les silure s’alimentent copieusement avant la fraie après s’être amaigris pendant la saison froide. Leur alimentation se tourne vers de l’alimentation à forte quantité de calorie. Ils commencent à se nourrir essentiellement de poissons, d’écrevisses et de moules. C’est donc de manière naturelle en utilisant des vifs qu’il faudra pêcher pour les intéresser plein .