Pour capturer des écrevisses, la classique pêche à la balance se montre irremplaçable. Sympathique et simple, elle peut se pratiquer entre collègues ou en famille avec des enfants même très peu versés dans les arts halieutiques.
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1 – appâts. l’écrevisse, par les particules qui s’échappent des appâts, en perçoit l’odeur et le goût. Elle adore le sucre ( les glucides ) et le graisseux ( les lipides ) qui fournissent l’électricité nécessaire pour vivre. Elle apprécie aussi le sel pour lutter contre le dessalement continu de ses tissus. Mais, en même temps, elle refuse l’amer qui peut indiquer la visibilité d’alcaloïdes crudités toxiques voire mortels. le pêcheur a donc un double intérêt à sélectionner des appâts salés car ils sont particulièrement recherchés par les écrevisses ( cet attrait pour le sel est rencontré depuis très longtemps : il est évoqué dans l’encyclopédie de diderot ) et ils se conservent plus longtemps que ceux qui ne le sont pas. Enfin, n’oublions pas que les appâts doivent être propres et sains : ne vont-ils pas se retrouver dans l’estomac des captures destinées à finaliser sur la table ?
9 – chasse réactive et affût. quand les écrevisses courent les fonds en investigation réactive de nourriture, les pièges du pêcheur peuvent rester tendus longtemps à la même place : tôt ou tard, ils seront découverts par les chasseuses. Mais quand elles dorment ou demeurent à l’affût dans leurs abris, le pêcheur doit, pour les en faire sortir et les capturer, les approcher au plus tout près : il lui faut donc changer ses balances de place après chaque levée improductive.
* croquettes et granulés : dévoilés sous différentes formes et corpulence, destinés à tous les animaux d’élevage, des poissons aux bovins, d’origine végétale, animale ou mixte, certains de ces aliments peuvent être employés avec profit par le pêcheur. Sur un autre sujet mais toujours dans la même famille, lire également comment pêcher le silure. Granulés et croquettes constituent un appât peu chères, facile à mettre en œuvre et attractif pour les écrevisses.
Quand pêcher les écrevisses, guide pratique
Les habitués des golfs de la ramée ou de téoula, à tournefeuille et plaisance-du-touch, vous le diront : des écrevisses, il y en a plein les greens dès que le temps est un peu mouillé. Pour se faire une fricassée entre deux trous, il y a juste à se pencher et à ramasser les bestioles avant le lever du soleil. Mais si vous n’êtes pas golfeur, il est encore temps de cavaler acheter des balances pour tenter votre chance. Jusqu’aux premières gelées, vous pêcherez des écrevisses, garantit olivier plasseraud, directeur de la fédération de pêche de la haute garonne. A part pour l’écrevisse autochtone qui ne survit plus que dans quelques ruisseaux du comminges, au nom tenu secret, et dont la pêche est rigoureusement interdite du premier janvier au 31 décembre, les écrevisses américaines sont bonnes filles. Moyennant l’acquisition d’une carte de pêche, leur capture est autorisée toute l’année, sans limite de hauteur et à raison de six balances par pêcheur encarté. Les plus anciennes dans la région sont les écrevisses américaines banales. Elles sont arrivées par le canal du midi dans les années 60. Depuis, elles se maintiennent dans le canal, dans les gravières et dans presque tous les plans d’eau où la chaleur a tendance à grimper durant l’été. Mais cette 1ère vague d’écrevisse détritivore est désormais concurrencée par sa cousine, l’écrevisse rougeâtre de louisiane. Natives des bayous, cette écrevisse qui ne connaît aucun prédateur sérieux survit à merveille en eaux problèmes et pauvres en oxygène. Lorsqu’un avril précoce précède un été réchauffant, sa population explose. C’est elle qui, la nuit adore s’aventurer hors de l’eau pour grignoter des jeunes pousses de crudités et au besoin un ver ou un insecte. Car cette omnivore parfaite est aussi une épaisse vorace doublée d’une tunnelière émérite. Pendant l’hiver, elle creuse des galeries dans les berges qui peuvent mettre en péril les étangs. Elle ne cause pas de réels dégâts en haute-garonne, mais est particulièrement redoutée des riziculteurs de la vallée de l’ebre. Reconnaissable à sa belle teinte rougeâtre, on la pêche dans les lacs de la ramée, françois soula à plaisance-du-touch et le lac de barbis à carbonne. Gustativement supérieure aux deux autres, l’écrevisse signal reconnaissable aux taches précises sur l’articulation de ses pinces nous arrive des montagnes de californie. Comme l’écrevisse autochtone, elle apprécie les eaux fraîches et oxygénées. Très présente dans la montagne sombre, on la trouve dans le lac de saint férréol et dans les rivières commingeoises de la rive gauche de la garonne : save, gesse, gimone, louge et nere. Même si elles sont toutes comestibles, l’écrevisse signal est la meilleure des trois, prévient olivier plasseraud. Alors, si le cœur vous en dit.
Comme préparatif il faudra mettre une ficelle sur l’attache de votre balance pour pouvoir la remonter sans la perdre une fois dans l’eau. Ensuite on place dans un morceau d’un vieux collant de madame un morceaux de poisson mort. Des vairons péchés avec les enfants puis congelés en l’attente d’une sortie écrevisse, ou à manque si vous n’avez pas de poisson a portée de main allez chez le poissonnier prendre quelques sardines fraiches !
Un article semblé en 2004 dans une revue médicale mondiale renommée, the lancet, montre que l’obésité humaine se justifie en grande partie par la très appréciable palatabilité – le goût au niveau du palais – des mets à la fois très graisseux, très sucrés et très relevés. En effet, il y a les aliments les plus pleines de lipides, en glucides, en sel et en arômes divers qui sont les préférés du plus grand nombre non pas pour leurs caractéristiques diététiques mais uniquement pour leur saveur attirante, leur palatabilité. Des tests alimentaires réalisés en aquarium montrent bien que ce qui est vrai pour l’homme l’est aussi pour les écrevisses.
Quand pêcher les écrevisses, conseils d’achat
si la balance doit être seule utilisée dans les eaux dormantes du secteur public pour y capturer les écrevisses, elle peut être employée dans toutes les eaux closes publiques. Cependant ce moyen de pêche peut, par sa plus petit, voir bien dérisoire dans une grande et profonde gravière. Cependant, même dans la plus large des retenues, il y a bien un haut-fond herbeux, quelques saules aux racines chevelues ombrageant une rive, un arbre mort couché dans l’eau par la tempête, un ponton pour bateaux, une vieille barque coulée, un herbier de joncs à massettes c’est à ces endroits que la pose de balances peut donner des résultats intéressants. contrairement aux écrevisses d’eau vive, celles d’eau dormante ne sont pas faciles à capturer. Cette difficulté n’est pas liée aux crustacés eux-mêmes mais viendra du milieu : en étang, le pêcheur ne constate pas, comme dans les ruisseaux, de courants d’eau conduisant aux écrevisses cachées les particules odorantes issues des appâts de ses balances. Mais invisibilité ne sous-entend pas inexistence. en effet, en retenue, quand souffle le vent ( v ), il pousse devant lui l’eau de surface et a créé ainsi un courant superficiel ( 1 ). Quand cette eau en déplacement viendra buter contre la rive » au vent « , elle s’enfonce le long de la berge ( 2 ) puis, toujours poussée par les eaux en mouvement du courant ( 1 ), revient vers la rive » sous le vent » en suivant le fond ( 3 ). Enfin, elle remonte vers la taille ( 4 ) où elle est reprise par le vent qui lui donne une nouvelle impulsion reconduisant ce cycle peu rencontré .
10 – les calendriers halieutiques lunaires. la mythologie égyptienne donnait à la lune des pouvoirs divins en l’individu des dieux thot et khonsou. Ces antiques croyances religieuses ont laissé des traces dans la pratique de la magie ou de la sorcellerie et dans l’exercice de deux très vieilles pratiques humaines : l’agriculture et la pêche. Les calendriers halieutiques lunaires ( tout comme ceux de jardinage ) en sont la démonstration. Selon eux, la lune aurait une » action » positive ou négative aussi bien sur la germination et la croissance des fleurs que sur la réussite des couvées, la qualité du vin, la pousse des cheveux, la faim des poissons ( et des écrevisses évidemment ), la bonne tenue vestimentaire du bois d’œuvre ou la prise des confitures… ). Ces calendriers expriment des croyances se répétant inlassablement au fil des siècles, sans jamais rien démontrer, sans aucunes vérifications expérimentales. cela dit, si certains se moquent éperdument du savoir-faire raisonné et veulent absolument pêcher les écrevisses en regardant en l’occurence la lune que la rivière et en utilisant de la viande pourrie arrosée de gras de patte de hérons libre à eux !
Si cette vérification est instantanée en eau évidente et peu profonde, il en va tout autrement dans une fosse conséquente, en eau brouillé ou ombragée. pour mettre sa balance de la meilleure manière, le pêcheur va s’aider de la bouée qui maintient tendus les trois brins de ficelle noués au cercle métallique. Quand ce flotteur s’enfonce lentement dans l’eau foncée, le pêcheur doit le garder attentivement des yeux. Ainsi, lors de sa descente dans une eau profonde, la balance n’est plus visible tandis que la bouée l’est encore. Si le fond est plat, la balance se met en place et la tache blanche de la bouée se fige dans son mouvement de descente. . Si, par contre, la balance butte sur un caillou ou un obstacle quelconque, elle bascule sur un côté et ce mouvement se répercute sur la bouée qui marque un temps d’arrêt puis exécute une glissade latérale. pour faciliter cette observation, il suffit de remonter le bouchon de liège sur la cordelette afin que sa face blanche soit plus tout près de la taille quand la balance touchera le fond. par contre, en eau peu profonde, il convient de descendre le bouchon de liège le mieux possible pour que les trois haubans de la balance demeurent soutenus et ne s’étalent pas sur le filet : ils auraient la possibilité, dans ce cas, être la cause du rejet d’une écrevisse vers l’extérieur de la poche à la levée au cas où la bête aurait eu un de ces fils passé sous lui. quand la balance repose sur le fond, le pêcheur place le repère clair – une planchette peinte qui sert aussi à enrouler la cordelette de levée – en évidence sur une herbe ligneuse plus haute par rapport aux autres et bordant le ruisseau, reine des prés, grande eupatoire, roseau…, afin de retrouver plus facilement son piège. il pose enfin ses autres balances en s’efforçant de mémoriser le lieu dans l’idée, là encore, de récupérer facilement ses caudrettes.
Trois petits haubans ( h ) d’une ficelle résistant et souple sont attachés au cerceau à intervalles réguliers ( 120° ) et réunis à une fine cordelette de levée ( c ) de 3 à 5 mètres de long à peu près, elle même reliée à un repère ( r ) qui peut être une planchette peinte en clair vouée à retrouver plus facilement la balance dans les grandes herbes des rives et qui peut aussi servir, hors des cures de pêche, d’enrouloir pratique pour la cordelette de levée de la balance. le fond de la balance est alourdi d’une plombée porte-appât ( ppa ). C’est un lest de plomb plat muni ou d’un lien pour à attacher l’appât destiné aux écrevisses ou d’un système plus développé avec un ressort fixe-appât. enfin, sur la cordelette ( c ) coulisse une bouée de liège ( b ) faite d’un bouchon peint de clair sur sa face supérieure .
Dernière mise à jour le 2024-04-25
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