Comment pêcher le brochet 2

Comment pêcher le brochet

Dans la plupart des cas, on verra les brochets s’alimenter de petits poissons et menu fretin, gravitant à leurs proximités directes. Gardons, ablettes, et perche courante, tous sont bons à leurs yeux, jusqu’aux propres congénères, dès l’instant où leurs corpulence les rendront envisageables à être avaler ! Il est très commun de percevoir de petits brochetons, vraiment goulus, tenter de s’en prendre directement à des proies qui ont presque la même dimension, et poids qu’eux. La photo de gauche est signe encore de ce cannibalisme exacerbé et fréquent entre les personnes plus âgées. On peut y voir un sujet capturé en lac par un ami, qui dépassait déjà les deux kilogrammes et demi, et qui portait toutefois de profondes marques et lacérations sanguinolantes, répandues sur une trentaine de cm, le long des croupes. Le brochet qui a tenté de s’en saisir devait bien atteindre les dix kilogrammes, et passer le mètre. Si ce costaud poisson d’eau douce, est équipé d’un appétit vorace, cela est entendu, il peut vraiment avoir les yeux plus grand que le ventre.

Comment pêcher le brochet en étang aux leurres

Comment pêcher le brochetC’est un peu une variante, mais version carnassiers, du fameux syndrome de la berge d’en face propre aux carpistes. Il revient à être irrésistiblement attiré par les coups en bordure : roselières, nénuphars, herbiers denses, arbres immergés, etc. Autant de sublimes postes d’affût qui nous parlent, photos d’Épinal de la pêche du brochet. Ils sont du reste généralement productifs en brochets de petite taille ou de proportion moyenne, avec de temps en temps un poisson métré ou même un très gros poisson, notamment en début de saison, après le duplication, période où les volumineux brochets sont apprêté à s’approcher des bordures pour frayer et même s’alimenter. L’erreur revient à focaliser sur ce genre de poste et à ne pêcher que ça. Car bien souvent les plus gros sujets n’y sont pas ou n’y font que de courtes incursions, préférant se garer plus au très large, là où la profondeur est plus importante, où les proies sont plus imposantes et où ils bénéficient d’une plus grande sérénité. On a donc statistiquement plus de chances de les trouver postés en sortie ou milieu de baie qu’en bordure, aussi attirante soit-elle. Oui mais voilà : qui veut s’entêter à pêcher l’eau au milieu de nulle part, sachant que les poissons y sont peu nombreux et moins agressifs, les nuances plus rares, alors qu’un peu plus loin des postes magnifiques et faciles à lire paraissent lui hurler pêche moi ! ? C’est en quelque sorte le chant des sirènes, et c’est ce qui explique que sur certaines destinations riches en gros brochets, divers ne concernent que des petits pendant que d’autres, plus chevronnés ou au esprit mieux forgé, concernent moins de poissons mais de plus grande taille. Il faut avoir conscience s’affranchir du besoin de réaliser des nuances, au mieux, bien ancré dans la psychologie de tout pêcheur, et accepter d’explorer des postes et des lieux moins ludiques, mais qui au final rapportent systématiquement leur lot de colossales prises. Il n’est d’ailleurs pas irréaliste de concilier les deux approches en les alternant, quitte à changer de leurre pour démarcher la bordure ou la pleine eau.

Tout juste avant de sortir du département de l’orne, en limite de celui auquel elle donne son nom, la sarthe passe alors en seconde catégorie, et outre le fait qu’elle traverse les plus beaux villages de france, cette remarquable et grande rivière, au commun plutôt doux et parsemé de creux profonds, est un lieu fort réputé pour les carnassiers, où chaque année sont relevées des captures trophées. Sur une autre question mais toujours dans la même famille, lire aussi a quoi pecher la perche. Aux beaux jours, quand ces eaux se garnissent de végétation aquatique, les domaines privilégiés deviennent encore plus nombreux, c’est alors le moment opportun pour le traquer au poisson manié, aux tournantes et ondulantes qui peuvent réaliser des merveilles dans ces eaux sinueuses. Tous les lieux, dont les eaux se verrront encombrées de bois décés, ainsi que de végétations immergées, ou bien de roches présentants un possible affût, seront maintenant d’excellents postes à brochet. Les abords directs des berges, qui seront à portée de canne, seront là aussi autant de lieux à explorer, cet ingénieux chasseur affectionnant en effet, longer ces domaines privilégiés qui abritent très couramment le menu fretin. Les promenades de commun, dans la partie la plus serein sont aussi à démarcher, des places où il se poste souvent s’il est en appétit, pour guetter et se saisir des poissons qui viendraient à passer à proximité.

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Seigneur et incontesté, le brochet est aussi le carnassier le plus solitaire des lacs et des rivivières, dès les prémices de sa vie. Du rationnelle exos lucius, c’est le chasseur dans l’âme, pouvant parfois se montrer très dicret, en se tenant immobile, et à l’affût durant de très longues heures, attendant qu’une proie passe à sa portée, en adoptant un mimétisme des plus complet. En d’autres circonstances ce sera tout le différent, et ses chasses incroyables retentiront bruyament, à des dizaines de mètres à la ronde, au moyens des remous bruyants qu’il pourra causer, et les pluies de poissons bondissant de tous côtés, pressés de lui échapper.

Dans les lieux plus profonds jusqu’à 3 m de profondeur, le v-joint ( 160mm ), un swimbait suspending de river2sea, sera idéal pour une prospection lente  !  il suffira souvent d’une pause et de quelques  » twitch  » pour désaxer le leurre et ainsi causer la touche du brochet  !

Quelle canne, moulinet et matériel choisir pour pêcher le brochet

Comparatif Comment pêcher le brochetCliquer sur les photos pour les agrandir. Le sujet gros leurre gros brochet a fait couler et fera encore couler beaucoup d’encre. D’une part parce qu’il n’est pas rare que de très gros poissons se fassent prendre sur des petits leurres ( 8 à 12 cm ) mais le différent serait surprenant parce que qu’une écrasante majorité de pêcheurs de brochets emploient des leurres de cette taille, ce qui statistiquement rend la capture de gros brochets par ces leurres inévitable. Et dans un second temps parce qu’il ne suffit pas d’utiliser un gros leurre pour automatiquement toucher un gros poisson, encore faut-il l’employer aux bons lieux, qui ne sont pas forcément ceux qu’on a l’habitude de pêcher ( voir plus haut le syndrome de la bordure ). Pour couronner le tout, il y a des périodes où les brochets, même de belle taille, préfèrent les petits leurres. La puissance de la preuve indiscutable n’est donc pas au rendez-vous. Je reste pour ma part convaincu qu’il y a une relation positive entre la dimension du leurre employé et la dimension moyenne des captures, et que les chances de toucher un grand poisson sont bien meilleures avec un gros leurre. Principalement parce qu’un leurre de grande taille a plus de chance de causer une réaction, il a un effet déclencheur indéniable même s’il n’est bien sûr pas systématique. J’ai beaucoup fréquenté la suède, et j’y ai remarqué que quasiment tous les plus gros brochets pris lors d’un voyage le sont quasiment souvent avec les plus gros leurres, tandis que le plus grand nombre de nuances est obtenu avec des leurres pour le tout-venant, spinnerbait en tête. Mais le problème est le suivant : qui a particulièrement envie de lancer toute une journée un gros bazar bien lourd, maussade à lancer et à animer, cher à l’achat, demandant un matériel spécialisé, qui également amène moins de prises au final, et tout cela dans le seul espoir de toucher un hypothétique gros poisson qui, sans doute, aurait aussi bien attaqué un petit leurre ? J’avoue qu’il faut un excellent esprit pour utiliser de gros leurres continuellement, c’est quasiment une punition. C’est toutefois ce que font la plupart des traqueurs de gros brochets. Il y a donc une préférence à faire, qui n’est pas simple, mais rien n’empêche d’alterner les deux approches, y compris au sein d’une même séance si l’on pêche en canot et que l’on peut disposer de plusieurs ensembles .

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Quel leurre choisir (les meilleurs leurres) pour la pêche du brochet en étang

Outre le fait qu’il puisse se jeter sur quasiment tout ce qui bouge, il a déjà était constaté à plusieurs reprises chez divers specimens, jeunes comme personnes plus âgées,  une propention à centrer leurs pratiques de prédation sur des grenouilles ou de modestes mammifères. C’est le cas des petits écureuils, chutants parfois maladroitement des arbres, des souris et des rats, des poules d’eau ou encore des cannetons. Il viendra s’en saisir violemment en surface, les entraînants assez vite en direction du fond, mais cela sera surtout rare. On trouve ainsi chez les détaillants spécialisés, de colossales cuillers à brochet bien alimentés de poils ou plumes, sensées imiter tous ces bêtes .

La pêche du brochet en étang peu se pratiquer aux leurres avec des poissons nageurs. Le poisson nageur est un leurre qui s’anime de lui-même lorsqu’on récupère le fil. La bavette est l’élément clé pour réaliser la nage. Les poissons nageurs peuvent être fréquentés de différentes méthodes .

Pour d’apporter une conclusion ce papier sur la pêche du brochet en étang aux leurres, je dirai qu’il n’y a pas réellement de secret à part de changer de leurre en l’absence de touche, de varier les animations ( nages de leurres ) pour trouver le leurre et la bonne animation.   un petit conseil : si l’étang est d’une taille modeste essayait de faire plusieurs fois son tour, les brochets peuvent ne pas prendre le leurre à un moment et s’en emparer lors d’une seconde révision. A vous de jouer maintenant dans la  pêche du brochet en étang aux leurres, qui est une de mes préférée .

Rnles amateurs de la pêche au brochet, ont au moins une fois remarqués, quand l’eau est assez clair, les plusieurs sortes de comportements très révélateurs de ce poisson carnassier. Quand vous l’apercevrez avec le bec positionné en direction du bas, cela révèlera qu’il est reput et que son ventre est plein, donc peu de chance pour qu’il mordiller à votre hameçon, où alors vous devrez particulièrement exiter son instinct de prédateur. A contrario, quand sa bouche s’oriente en direction du haut, ou dans l’alignement direct de son corps, cela voudra dire qu’il est en appétit, et c’est donc ce agissement là, qui vous présentera qu’il est prêt à mordiller volontiers, sur un vif, comme le specimen capturé ci-contre, ou sur un leurre bien présenté. Ses chasses et assauts sont fulgurantes,  malgré qu’il puisse manquer son vocation assez souvent,  elles seront toujours spectaculaires par la vitesse à laquelle elle sont executées, si bien que si vous avez l’opportunité dans observer une, vous ne le verrez pas se fondre sur sa proie, mais aurez surtout l’impression qu’il s’est téléporté, et pour plaisanté un peu je prefererais que c’est le seul être vivant de notre planète à pouvoir se déplacer à la vitesse du son. Mais hors plaisanterie, il serait très curieux de savoir exactement sa vitesse d’attaque, une étude à ce propos paraitrait d’ailleurs très pertinente, en vue de comprendre, et mesurer ce phénomène.

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Dernière mise à jour le 2024-04-23