Avec quoi pecher la truite en riviere 2

Avec quoi pecher la truite en riviere

Ce jour de début mars est pour nous, passionnés, l’occasion de retrouver nos onéreuses rivières de premières catégories, ainsi que nos fidèles farios dans la foule des truites surdensitaires lâchées tout fraîchement pour l’occasion. Mais c’est souvent aussi la de réunir une bande de copains pour passer une bonne au bord de l’eau.

Les préparatifs pour pêcher la truite

Avec quoi pecher la truite en riviereLa truite fario est l’espèce indigène de nos rivières, dont elle était à la base, l’exclusive représentante, bien avant l’insertion de sa cousine américaine, l’arc-en-ciel. Très facilement identifiable grâce à sa belle tenue irisée, et tachetée de sombre, de rouge bordeaux et jaune, c’est un remarquable salmonidé qui est très prisée par les pêcheurs de toutes les nationalités. C’est un poisson exclusivement carnassier,   mais qui dans certains cas opportuniste en cas de crise, ne refusera pas un hameçon garni de pâte, mais cela sera toutefois en de peu communs occasions, qui ne concerneront uniquement, celles issues de la pisciculture destinées aux lachers.

Encore une fois ça est fonction de des envies. Il faudra toutefois en ce lieu aussi nuancer les options. En début de saison les eaux sont souvent froides et les truites limitent leurs déplacements afin d’économiser de la force. Elles vont privilégier des proies faciles et apportant plein de protéines. Les appâts naturels dévoilés sur les postes de nourriture seront donc à privilégier. On va trouver dans cette catégorie le vairon au manié, mais qui pourra être dédaigné car en règle générale ils ne figurent pas au menu en cette période où ils sont encore assez cachés. Les vers et autres teignes s’avère être les esches les plus logiques, que ce soit au bouchon en dérive ou au toc. La pêche aux leurres sera reliée aux dispositions du jour ; une éclaircie ou une pluie quelques jours avant peuvent influencer en bien la participation d’alimentation des poissons et rendre cette technique moderne. A souligner qu’elle le sera toujours sur les truites surdensitaires. Enfin la pêche à la mouche recèle tellement de faces cachées qu’un pêcheur avec de l’expérience, en variant noyée, streamer et sèche, s’en sortira toujours. J’insiste sur le pêcheur avec de l’expérience, cela n’est pas le meilleur jour pour apprendre. Pour moi, ce sera sûrement “pêche au toc”, technique qui offre cependant l’assurance de pouvoit être utilisée ( quasiment ) dans toutes les dispositions .

Un poisson de rivière mythique, et record en matière d’adeptes, car c’est celle qui est la plus recherchée, et la plus piquée dans les océans territoriales française, ses nombreux fans se comptent par dizaines de dizaines de milliers. Vive, nerveuse et combative, elle est robuste concernant à sa taille, et vous donnera du fil à retordre par sa tenacité, en effectuant des bonds records au-dessus de l’eau, secouant violemment corps et tête dans tous les sens. C’est en capturant les plus grosses truites qui dépasseront le kilo, que vous vous rendrez compte de ce que je veux dire. A l’instar de brochet, ses sauts prodigieux pour tenter de se défaire de l’hameçon, vous feront attraper sueurs et palpitations. Dotées de tenues très beaux, les deux races peuplant nos rivières, sont sans détours à ranger, parmi les plus belles espèces de poisson d’eau douce qui soient. Affectionnant tout spécialement les eaux vives, et tumultueuses, elle se postera plus volontier dans les forts courants, ou juste à leurs sortis, là où l’eau sera le plus grandement oxygénée.

La plupart des pêcheurs qui débutent dans la pêche des salmonidés se plaignent le plus souvent de n’avoir fait aucune prise. Pas d’inquiétude à avoir, lorsque l’on ne maîtrise pas encore ni les techniques, ni la pratique, parce que les truites sont des poissons rusés. Ainsi, pour les tromper, il faut se organiser et le mot d’ordre c’est le camouflage à l’approche de la rivière. Les truites détiennent des sens visuels et vibratoires qui les rendent méfiantes à tout mouvement suspect à l’intérieur et au bord de la rivière. Voila pourquoi, le pêcheur doit se réaliser un plus discret possible et cela ne concerne pas seulement les mouvements mais également les matériels. Les cannes, les soies, les vêtements doivent être de couleurs ternes et il faut endiguer de porter des objets qui reflètent la lumière vers l’eau. D’ailleurs, l’emploi de pêche doit toujours se placer du côté opposé dehors pour ne pas mettre de l’ombre dans l’eau qui constitue aussi un outil vecteur perturbateur. Dans tous les cas, le mieux pour réussir une section de pêche c’est de bien explorer la rivière et ses alentours dans le but de établir le lieu où on va se poster pour pêcher la truite.

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La truite de rivière ou fario

Comparatif Avec quoi pecher la truite en riviereLa truite peut être pêchée en lac ou en rivière, et dans les deux cas, on prends la technique de pêche selon la saison et les spécificités de l’eau. Sur une autre question mais dans la même thématique, lire ce dossier similaire. Sur les rivières, les techniques les plus utilisées sont la pêche au toc, la pêche au vairon et la pêche à la mouche. La pêche au toc se pratique en utilisant des appâts naturels comme les teignes et les vers. Les pêcheurs au vairon emploient les petits poissons comme appâts mais la pêche à la mouche utilise principalement des leurres artificiels, quand bien même les pêcheurs emploient dans certains cas des asticots et des sauterelles pour appâter les truites, attention avec les asticots, ils ne sont autorisés que dans les rivières de 2ème catégorie. Une autre technique s’emploie en outre pour attraper les grosses truites, c’est la pêche au streamer avec l’utilisation d’un leurre artificiel fabriqué à partir de corne ou d’os. Quelle que soit la technique utilisée, pêcher la truite en rivière requiert des équipements plus efficaces que pour une pêche ordinaire. Ainsi, il faut donner une attention spécifique à la qualité de la canne, sa dimension, de même pour le diamètre de la soie et les dimensions des hameçons.

Presque tout autant appréciée que sa parente, elle nous viendra du continent nord américain, d’où elle est la souche principale. Caractérisée elle aussi par une ravissante robe aux nuances roses et bleux pastels, elle est rentrée en concurrence directe avec notre souche non domestique dès son introduction en rivière, mais sans pour cela lui nuire outre mesure. Moins carnassière cependant que la fario, l’arc-en-ciel appelée aussi truite américaine, a un régime d’alimentation un petit peu plus souple, ayant un peu tendance à avaler tout ce qui passe à la mise de sa s’obstrue lorsqu’elle a faim.

Avec quoi pecher la truite en riviere, conseils d’achat

Leurres en caoutchouc, balsa, et autres cuillères polychromes ne manquent pas, le plus dur sera de choisir. Là aussi l’expérience du pêcheur rentrera en ligne de compte, et chacun aura son, ou ses modèles de prédilection, pour réussir. Pour ma part, je suis convaincu que une grande partie des leurres, peuvent être efficaces, le tout étant de bien animer ces derniers, puisse une grande partie du temps, la truite ne s’y jettera que par pur instinct de prédation. Dès la naissance des cuillers mepp’s à la fin trentes, les rangs des fario ont pris un sacré coup dans le bide, ne sachant toujours pas résister aux vibrations de leurs palettes magiques. C’est donc sans hésitations aucunes, que vous employerez ces dernières pour la traque des mouchetées, avec une préférence pour la comet à points rouges n° 1, teinte argent par temps clair, et or par temps orageux. Trouvez-les toutes ici

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Amatrice de bonne chair, la véritable fario non domestique, ne se laissera pas tenter par le pain, ou le maïs. Il faudra surtout pour la décider à mordiller, se procorer des appâts vivants et bien remuant, car c’est une chasseuse dans l’âme. Donc privilégier, les larves de rivière, les vers de terre, les tous petits poissons, gammares et autres insectes personnes plus âgées, comme la sauterelle durant l’été, qui reste de très très loin, le meilleur des appâts à truite. Vous trouverez dans le dossier consacré à la pêche à la sauterelle, quasiment toutes les informations détaillées sur le montage de cette technique ultra moderne, du fait que grâce à elle, aucunes tachetées si grosses soient elles, ne pourra y résister, une sauterelle bien présentée est un véritable plat de roi, et un festin, pour absolument toutes les espèces de  salmonidés, y compris l’omble et le saumon de fontaine. Il y a peu de connaisseurs, et c’est assez regrettable, qui s’intéressent ou font encore de nos jours, la pêche aux appâts naturels, qui s’avère particulièrement attractive, qui associe la découverte des biotopes, au bonheur des belles captures. Une autre technique très prenante, se pratique avec de petits vifs comme le vairon, qui lui est encore associé, et qu’elle s’avère fort aimer .

La pêche de la truite aux leurres ( et à la cuiller ) est très moderne pour la pêche des truites. Les truites s’alimentent autrement en fonction de leur lieu. Des fois, elles vont manger des mouches en surface, dans certains cas, des insectes sous l’eau, et d’autres fois, des petits poissons ( vairons, ablettes, etc ). Cela est périodique, donc si vous n’avez pas de nuances aux leurres sur un domaine où vous êtes sûr qu’il y a des truites, ne vous découragez pas, revenez à un autre moment de la .

La technique de la pêche à la mouche est sans doute la plus utilisée par les pêcheurs de truites. On parle sur le marché des initiés de la façon de pêcher la plus naturelle, voire même  » saint « , parmi celles pratiquées actuellement. Sa spécificité se situe dans l’utilisation des matériels, surtout des leurres et des esches qui sont des reproductions fidèles jusqu’aux moindres informations des mouches et des moucherons. Cette technique se dissocie en trois variantes qui ont chacune leur efficacité selon la situation de l’eau et le parcours de pêche. La mouche noyée est le processus le plus ancien de la pêche à la mouche. Le leurre artificiel imite de près un insecte qui tombe de la taille de l’eau pour aller au fond où les truites ont l’habitude de rechercher leurs nourritures, et elles sont facilement trompées par l’imitation de la mouche. L’autre technique revient à employer une mouche sèche, quasi-flottante. Sa pratique donne le bénéfice de permettre de visionner tout ce qui se passe dans l’eau. Cependant, seuls les vrais passionnés emploient cette technique puisqu’il arrive dans certains cas que la truite passe juste devant l’appât sans l’attaquer. La dernière discipline de la pêche à la mouche, c’est la pêche à la nymphe qui utilise un leurre reproduisant des insectes aquatiques à l’état de nymphe. Cette technique est de nos jours peu utilisée car elle demande beaucoup d’adresse et seuls les vrais habitués sont compétent de la pratiquer.

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Dernière mise à jour le 2024-04-25